1. Utilisation du mauvais matériel :
Lorsque vous débutez dans la fabrication de votre propre vin, résistez à la tentation de recycler toute sorte de choses que vous avez à la maison, comme la cruche en terre cuite de votre grand-mère, des seaux de beurre d’arachide en plastique, des poubelles ou des cuillères en bois. Ces articles ne sont pas faciles à aseptiser et cela risque de contaminer votre vin. Le matériel spécialisé pour la fabrication du vin est fait de plastique alimentaire et il est conçu pour vous donner les meilleurs résultats possibles. Dans la vie, les choses sont beaucoup plus simples quand on utilise le bon équipement.
2. Utilisation de matériel souillé :
Le nettoyage consiste à enlever les résidus visibles sur votre matériel. Cela est très important. Tout comme vous lavez la vaisselle… il ne vous viendrait pas à l’idée de préparer le repas dans des casseroles souillées. Utilisez un détergent non parfumé pour laver votre matériel et rincez-le à fond. Votre détaillant pourra vous suggérer un produit qui convient. Une fois que tout le matériel est propre, vous pouvez l’aseptiser.
3. Aseptisation inadéquate :
L’aseptisation est le processus par lequel on traite le matériel pour éliminer les bactéries. Il existe plusieurs produits assainissants ou désinfectants sur le marché, dont le métabisulfite ou l’iodoforme. Ils fonctionnement tous un peu différemment. Demandez conseil à votre détaillant lorsque vous choisissez un produit, ou communiquez avec nous pour savoir quel produit convient à vos besoins. Nettoyez et aseptisez tout le matériel qui vient en contact avec votre vin : cuves de fermentation, touries, boyaux, thermomètres, cuillères…nous avons dit “tout”. C’est simple et cela en vaut la peine : 90 pour cent des échecs sont attribuables à un mauvais nettoyage ou à une aseptisation inadéquate.
4. Défaut de suivre les instructions :
Suivez les instructions des divers fabricants à la lettre. Les fabricants de trousse à vin ont habituellement beaucoup d’expérience dans la fabrication du vin, de sorte que leurs instructions sont rédigées de manière claire et facile à suivre. Ils trouvent les meilleures façons de s’y prendre pour obtenir les meilleurs résultats possibles avec les ingrédients qu’ils vous fournissent.
5. Utilisation de la mauvaise eau :
Bon nombre de personnes se préoccupent de l’eau qu’elles utilisent pour fabriquer leur vin. En réalité, l’eau est l’un de ces “problèmes” qui n’en est pas vraiment un. Si l’eau de votre robinet est potable, vous pouvez vraisemblablement l’utiliser pour faire votre vin. Cela étant dit, certaines eaux peuvent brouiller votre vin ou lui donner une saveur atypique. Si vous savez que votre eau a une teneur élevée en minéraux, en métaux ou en chlore, vous devriez envisager d’utiliser de l’eau embouteillée ou de vous procurer un filtreur d’eau.
(Psst ! La Cuve à vin offre le service d’embouteillage d’eau PURE, parfaite pour : la vinification, machines à café et encore plus…)
6. Défaut de bien ajouter la levure :
Prenez soin de suivre les instructions données dans la trousse au moment d’ajouter la levure. Nous recommandons de saupoudrer la levure à la surface du jus alors qu’il a une température de 18 à 25 °C (65 à 80 °F) et de ne pas brasser. Si la température est plus basse ou plus élevée, la levure ne réagira pas bien. Si vous brassez la levure dans le moût, elle risque de suffoquer. Les fins observateurs finissent par remarquer que les instructions dans nos trousses diffèrent des instructions qui figurent sur le sachet de levure. Si vous choisissez de suivre les instructions du fabricant pour la réhydratation de la levure, vous devez les suivre à la lettre, sous peine de compromettre les résultats. Selon nous, il est beaucoup plus facile de simplement saupoudrer la levure à la surface du jus et cela donne de très bons résultats.
7. Température inadéquate :
La fermentation du vin doit se faire à l’intérieur d’une certaine plage de température : nous recommandons une plage de 20 à 23 °C (70 à 75 °F). La levure réagit bien à ces températures et elle réagit mal aux fluctuations de température. Autrement dit, elle se plaît dans le type d’environnement que la plupart d’entre nous trouvons confortable. Il est important de contrôler la température, mais il ne faut pas en faire une obsession. Des milliers de personnes réussissent à faire du très bon vin dans le placard de leur appartement. C’est une question de bon sens. Si vous vivez au Manitoba, ne faites pas votre vin dans votre garage en hiver. Si vous vivez au Québec, ne faites pas votre vin dans le grenier au cours des mois les plus chauds de l’été à moins, bien sûr, que votre grenier ne soit climatisé!
8. Addition de sulfite et de sorbate au mauvais moment :
Quand on incorpore ces produits trop tôt, on arrête la fermentation du vin de sorte que la levure ne transforme plus le sucre en alcool. Il en résulte un vin très sucré à très faible teneur en alcool. Si vous commettez cette erreur, appelez sans tarder votre détaillant, puis suivez les instructions qu’on vous donnera pour sauver votre vin.
9. Omission du sulfite :
Les trousses renferment un sachet de sulfite qu’on doit incorporer au vin. Le sulfite empêche le vin de se gâter; donc, ne faites pas l’erreur de ne pas l’utiliser. Les vins non sulfités peuvent avoir une durée de vie de moins d’un mois! Certaines personnes blâment les sulfites pour leurs maux de tête, leurs réactions allergiques et leur gueule de bois. Dans les faits, ces troubles sont habituellement causés par des composés autres que les sulfites (ou l’abus!). On utilise les sulfites en vinification depuis des milliers d’années et même aujourd’hui, on ne saurait s’en passer. Cela étant dit, si vous croyez être sensible ou allergique aux sulfites, vous devriez consulter votre médecin.
10. Brassage insuffisant :
Pour terminer, vous devrez clarifier votre vin en y ajoutant des substances naturelles comme de la gélatine ou de l’argile appelée “bentonite”. Ces substances sont incluses dans la trousse et doivent être totalement dispersées dans le vin. Cela signifie qu’il faut brasser encore et encore et encore, même après que vous avez le bras mort. Un dernier mot : Tout le monde veut boire son vin au moment même de l’embouteillage. Un peu de patience! Même si le vin a alors déjà bon goût, il gagnera beaucoup à vieillir. Oubliez-le pendant trois mois…votre patience n’en sera que récompensée
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